Alors que la France a inauguré son premier parc éolien au large de Saint-Nazaire en 2022, l'urgence climatique génère une forte accélération du développement de la filière éolienne en France et dans le monde.
Si
les risques de pollution dans le secteur de l’éolien ne semblent pas évidents
de prime abord, les événements recensés confirment pourtant l’existence de
déversements provenant des parcs lors des phases de construction ou
d’exploitation. De plus, une attention
forte est portée par le grand public et les professionnels de la mer aux
impacts possibles de ces nouvelles énergies marines renouvelables. En cas de déversement accidentel de pollution, les
acteurs éoliens doivent être en capacité de le gérer, tant en matière d’organisation de crise que d’apport de réponses
opérationnelles adaptées pour limiter les risques, réduire les conséquences des
sinistres éventuels, notamment en termes de pollution du milieu marin.
Si les grandes stratégies d'actions, contre les
déversements accidentels en mer en zones portuaires ou sur le littoral, sont
connues, l’application de celles-ci dans l’environnement spécifique d’un champ
éolien en mer génère de nouveaux challenges. Il s’agit ainsi d’être mieux
préparé à la gestion de la pollution dans et aux abords des parcs éoliens en
mer.